Paysages sonores – Sorogain

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Lieu difficilement connecté au réseau mobile, nous vous recommandons de venir avec les circuits téléchargés à l’avance et de les écouter sur place.

Nuit sans lune, chaussures aux semelles de caoutchouc, cris de “Alte”, couches de laine, courses-poursuites… ces mots peuvent parfaitement décrire une nuit banale de nombreux villages navarrais des années 1950.
Ce sont des mots en rapport avec le marché noir et la contrebande; un travail qui, sans l’être ni le prétendre, finit par devenir un véritable métier.

ContrabandistasDéveloppé surtout durant la moitié du XXe siècle, celui que l’on nomme aussi “travail de nuit” (Gaueko Lana) aida de nombreuses familles de la vallée à survivre.
Il s’agissait de temps difficiles, de misère et pénuries. En une nuit, une personne qui se dédiait à la contrebande gagnait bien plus qu’en travaillant de manière légale dans n’importe quel travail.
On souffrait de pénuries est il fallait ramener de l’argent à la maison. Ceux qui profitaient de ce marché noir n’étaient pas seulement les contrebandiers, mais aussi les gardes tiraient parti de ces trafics, car il n’étaient pas beaucoup mieux payés qu’une personne travaillant à la montagne, avec les troupeaux, etc.
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Nous vous invitons à parcourir ce petit chemin de 2 kilomètres qui plonge dans une forêt magique. Ensuite, vous pourrez profiter des prairies où broutent les chevaux de race Burgete et vaches Pyrenaïcas en été. Vous pourrez aussi vous hisser jusqu'au mirador depuis lequel on peut admirer toute la vallée des Aldudes.

PLUS D'INFORMATION:

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Article du Diario de Noticias sur le vécu des contrebandiers dans la Vallée d’Erro.

Petite vidéo de la chaîne ETB sur la contrebande

Participation:

IgnaciobeamountNous voulons remercier Ignacio Beaumont Oroz, pour le récit de ses jeunes années dans la contrebande.

 IGNACIO BEAUMONT OROZ (1940, Urniza)

Né à Urniza il fut l’un des derniers habitants de ce fief. Durant ses jeunes années, concrètement entre ses 17 et 20 ans, il se dédia à la contrebande pour aider l’économie familiale.

Même s’il a aussi fait passer des chevaux, sa contrebande consistait à porter sur ses épaules des paquets à la frontière franco-espagnole.

À la Vallée d’Erro pour nous avoir cédé l’espace pour installer le panneau.

À la voix en Euskara de Jose Alberto Erburu.

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